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Toile

Toile de Livre

La toile de livre est la couverture la plus classique qui soit pour un livre, généralement fabriquée en soie artificielle 100% rayonne. La Toile est un excellent choix pour sa texture et son look intemporel. Elle peut aussi être résistante à l’eau, avec un ajout de fibre plastique dans le tissage.

Pourquoi une Couverture Toilée ?

Selon votre choix, un livre à couverture toilée peut être conçu pour s’adapter à une élégante bibliothèque comme à un bureau animé. La toile peut-être utilisée sur couverture rigide, combinée, spirale et avec une charnière pour rajouter du style. Une couverture toilée est à l’origine en coton, mais peut être aussi faite de tissus tels que la soie, la toile de jute, le velours ou le lin.

Yellow and grey covers clothbound notebooks with matching ribbons
two sets of Buckram cloth colour swatches

Brève histoire de la reliure en Toile

La reliure en toile prend ses origines en Angleterre et en Allemagne où lorsque l’impression était encore réalisée manuellement, le choix de couverture et le type de reliure était laissé à la charge de l’acheteur, et les blocs-livres étaient souvent livrés tels quels ou enveloppés de papier ou encore avec une couverture temporaire. Avant les seules alternatives étaient le cuir et le papier, la toile arrive donc à point nommé et offre un bon rapport qualité/prix entre les deux. On peut remonter son origine à priori jusqu’en 1821 en Angleterre.

Elle se développe en France à partir de 1840 sous le nom de Percaline (car faite à partir de percale de coton), et devient la reine de l’industrialisation du livre au 19ème siècle. La percaline est une “Toile fine de coton au fil rond et au tissu très ras et très serré, légère et lustrée, utilisée en reliure industrielle pour recouvrir les cartonnages d’éditeur. Nommée aussi percale, toile anglaise, toile chagrinée, toile gaufrée, parfois lustrine, la percaline est choisie par les ateliers de reliure pour son coût modique et sa capacité à imiter le grain du maroquin une fois enduite.” (Source : dictionnaire encyclopédique du livre et www.essentiam.fr)

En pleine époque industrielle, les ateliers de reliure travaillent pour les éditeurs qui font de grands tirages (démocratisation du livre, livres scolaires, etc…). Il faut donc produire plus vite et à moindre coût, en utilisant des machines outils et en simplifiant les étapes de la reliure traditionnelle. Sortent alors des ateliers des livres que l’on nomment “cartonnages” et qui sont souvent de simples emboitages : le travail est divisé en équipe dans l’atelier, des ouvriers préparent le bloc livre, d’autres les couvertures, et d’autres assemblent les deux en collant simplement les gardes aux contre-plat. Ainsi on peut compter en millions d’exemplaires les cartonnages produits au XIXe siècle, tantôt couverts de papier, tantôt de percaline. Mais leur grande fragilité n’a pas résisté aux manipulations et autres aléas du temps et une grande partie d’entre eux a disparu. On peut penser que ces livres “à coût modique” de l’époque ont fait l’objet de moins d’attention de la part de leurs propriétaires.

Grey and yellow clothbound notebook covers